L'histoire d'Alex
L'histoire d'Alex
Alex est d’abord entré·e en contact avec Projet 10 en cherchant une façon de travailler et de bâtir une connexion avec la communauté LGBTQ+ montréalaise. Comme iel était trop jeune pour être bénévole à l’époque, iel s’est inscrit·e au camp d’été de P10 en tant que participant·e et a continué de s’impliquer depuis. Comme iel dit, « quand j’ai été au drop-in pour la première fois, c’était parce que c’était le seul endroit où je me sentais en sécurité et avec le temps, c’est devenu l’endroit où je m’impliquais comme bénévole. »
Depuis sa première visite, Alex a partagé plusieurs étapes importantes avec nous, comme la réception de son tout premier binder, offert par le service d'articles d'affirmation de genre de P10, le jour de sa fête: « J’étais juste comme “oh my gosh!” mon tout premier binder, j’arrive pas à y croire, et j’étais tellement content·e parce que j’ai toujours voulu un binder pour aider avec ma dysphorie et je l’ai eu et j’étais, genre, la personne la plus heureuse au monde! » Faisant d’abord appel à nos services, comme le drop-in ou l’accompagnement, Alex s’est tissé une place dans la structure même de Projet 10 en rejoignant la conseil d’administration en tant que membre jeunesse et en faisant de nombreuses heures de bénévolat parmi nous.
Plus particulièrement, Alex s’est mis·e à faire du bénévolat dans le programme de mentorat artistique pour les jeunes queer et/ou trans et noir·e·s, autochtones et/ou racisé·e·s (QTBIPOC), Nos corps, nos histoires. « En gros, le programme nous aide à grandir en tant qu’artistes, dit Alex, pas juste à travers notre pratique artistique, mais aussi à travers nos connexions. D’apprendre à connaître de mieux en mieux la communauté artistique queer d’ici, par exemple. »
Ce programme représentait la première occasion de la vie d’Alex où iel était dans un espace QTBIPOC. Cette expérience lui a permis d’apprendre à être confortable avec ellui-même, comme Alex l’affirme, « durant cette période de ma vie j’étais un peu confus·e par rapport à qui j’étais et j’aimais être entouré·e de personnes qui me comprenaient ou qui comprenaient les trucs que je vivais ou les trucs que je vis encore présentement et que je continue à vivre… D’avoir des personnes qui te comprennent sans que t’aies à te justifier, juste d’avoir ce petit espace et ces personnes, de souper avec elleux et d’assister à des ateliers ensemble : il y a vraiment une connexion qui a été construite. » Et quand on lui demande pourquoi, selon ellui, le programme s’appelle Nos corps, nos histoires, Alex explique que, « en tant que QTBIPOCs, beaucoup de notre douleur passe par nos corps. Notre type de cheveux, la couleur de notre peau, des trucs comme ça, et ça fait absolument partie de nos histoires. » Similairement, les créations artistiques produites dans le cadre du programme capturent la connexion entre les corps des jeunes QTBIPOC et leurs histoires personnelles variées, les histoires qui les habitent.
« J’ai trouvé des connexions, j’ai trouvé des ami·e·s incroyables, j’ai même trouvé des débouchés de travail grâce aux connexions que j’ai faites via P10. » Au-delà de tout ça, iel a trouvé un espace où iel peut être créatif·ve avec son identité. « Je ne m’attendais pas à créer d’aussi fortes connexions, je voulais simplement un espace où je pouvais être moi-même, où je pouvais laisser mes problèmes à l’extérieur et y revenir quelques heures plus tard. C’était très difficile à la maison et dans ma vie en général. Pour moi, P10 est devenu, en quelque sorte, une maison. » Et c’est ce que Projet 10 peut être : une communauté, un endroit où revenir, et comme le dit Alex, un espace où tu peux commencer ou continuer ton parcours de « création de la personne que j’aime être. »
Alex est d’abord entré·e en contact avec Projet 10 en cherchant une façon de travailler et de bâtir une connexion avec la communauté LGBTQ+ montréalaise. Comme iel était trop jeune pour être bénévole à l’époque, iel s’est inscrit·e au camp d’été de P10 en tant que participant·e et a continué de s’impliquer depuis. Comme iel dit, « quand j’ai été au drop-in pour la première fois, c’était parce que c’était le seul endroit où je me sentais en sécurité et avec le temps, c’est devenu l’endroit où je m’impliquais comme bénévole. »
Depuis sa première visite, Alex a partagé plusieurs étapes importantes avec nous, comme la réception de son tout premier binder, offert par le service d'articles d'affirmation de genre de P10, le jour de sa fête: « J’étais juste comme “oh my gosh!” mon tout premier binder, j’arrive pas à y croire, et j’étais tellement content·e parce que j’ai toujours voulu un binder pour aider avec ma dysphorie et je l’ai eu et j’étais, genre, la personne la plus heureuse au monde! » Faisant d’abord appel à nos services, comme le drop-in ou l’accompagnement, Alex s’est tissé une place dans la structure même de Projet 10 en rejoignant la conseil d’administration en tant que membre jeunesse et en faisant de nombreuses heures de bénévolat parmi nous.
Plus particulièrement, Alex s’est mis·e à faire du bénévolat dans le programme de mentorat artistique pour les jeunes queer et/ou trans et noir·e·s, autochtones et/ou racisé·e·s (QTBIPOC), Nos corps, nos histoires. « En gros, le programme nous aide à grandir en tant qu’artistes, dit Alex, pas juste à travers notre pratique artistique, mais aussi à travers nos connexions. D’apprendre à connaître de mieux en mieux la communauté artistique queer d’ici, par exemple. »
Ce programme représentait la première occasion de la vie d’Alex où iel était dans un espace QTBIPOC. Cette expérience lui a permis d’apprendre à être confortable avec ellui-même, comme Alex l’affirme, « durant cette période de ma vie j’étais un peu confus·e par rapport à qui j’étais et j’aimais être entouré·e de personnes qui me comprenaient ou qui comprenaient les trucs que je vivais ou les trucs que je vis encore présentement et que je continue à vivre… D’avoir des personnes qui te comprennent sans que t’aies à te justifier, juste d’avoir ce petit espace et ces personnes, de souper avec elleux et d’assister à des ateliers ensemble : il y a vraiment une connexion qui a été construite. » Et quand on lui demande pourquoi, selon ellui, le programme s’appelle Nos corps, nos histoires, Alex explique que, « en tant que QTBIPOCs, beaucoup de notre douleur passe par nos corps. Notre type de cheveux, la couleur de notre peau, des trucs comme ça, et ça fait absolument partie de nos histoires. » Similairement, les créations artistiques produites dans le cadre du programme capturent la connexion entre les corps des jeunes QTBIPOC et leurs histoires personnelles variées, les histoires qui les habitent.
« J’ai trouvé des connexions, j’ai trouvé des ami·e·s incroyables, j’ai même trouvé des débouchés de travail grâce aux connexions que j’ai faites via P10. » Au-delà de tout ça, iel a trouvé un espace où iel peut être créatif·ve avec son identité. « Je ne m’attendais pas à créer d’aussi fortes connexions, je voulais simplement un espace où je pouvais être moi-même, où je pouvais laisser mes problèmes à l’extérieur et y revenir quelques heures plus tard. C’était très difficile à la maison et dans ma vie en général. Pour moi, P10 est devenu, en quelque sorte, une maison. » Et c’est ce que Projet 10 peut être : une communauté, un endroit où revenir, et comme le dit Alex, un espace où tu peux commencer ou continuer ton parcours de « création de la personne que j’aime être. »